C’est donc en Perse (l’actuel Iran) qu’a vécu Zarathoustra, ou Zoroastre, plus ou moins à l’époque de Périclès, de Bouddha ou de Confucius.
Ce Zoroastre prêchait une religion tout à fait dualiste, avec d’un côté le Bien et de l’autre le Mal, l’homme devant, par la pureté de sa vie, de ses pensées, de ses paroles et de ses actes, se détourner des puissances du Mal et mériter ainsi le bonheur après la mort. Ça rappelle quand même d’autres religions. Par contre, au lieu d’exalter le sentiment de culpabilité, le martyre ou l’ascétisme, il recommandait plutôt de travailler fort, de gagner de l’argent, de jouir de la vie et de donner généreusement…
Zoroastre ne se considérait pas lui-même comme un prophète, il se contentait de donner des directions de recherche spirituelle, puisque les zoroastriens considèrent que leur dieu n’a besoin ni d’adoration, ni d’intermédiaires. Mais considérant avoir reçu la révélation, il s’était fait fort de consigner dans un écrit, l’Avesta, tous les préceptes de cette religion. C’est ainsi, au fond, qu’aura parlé Zarathoustra…