Les services d'intervention de crise, prêt à agir en cas de crise aiguë avec un jeune dans les familles en difficulté, ont été lancé en 2009 par l'ancienne ministre de l'Aide à la Jeunesse, Catherine Fonck.
Quatre services avaient vu le jour en Wallonie : "Impact" à Tournai et Mons, "Eclipse" et "Cap Nord" pour la région liégeoise, "Serm" pour Namur, Huy, Marche et Dinant. Le but de ces structures était de désengorger les structures classiques, souvent saturées, et d'éviter qu'un problème ne s'aggrave en agissant rapidement, explique Jean-Marie Alluin, responsable de l'"Impact" à Tournai, dans la presse. Il dénonce cette suppression de subsides fin mai, décidée "unilatéralement" par la ministre.
Du côté de la ministre, on explique ce mercredi midi qu'il s'agissait d'un projet pilote, créé en 2008 et destiné aux adolescents en crise. Après évaluation, il a été décidé de ne plus subsidier ce projet, car il s'est avéré que le public cible aidé par ces services n'était pas celui qui était prévu, explique-t-on.
Il ne s'agit nullement de mesures d'économie, le budget alloué à ce service sera transféré à d'autres services qui s'occupent plus particulièrement de l'enfance en danger, ajoute-t-on.
Belga