Son crime : l'enfant a refusé d'observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école, organisée au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo qui a fait 12 morts le 7 janvier, a indiqué un responsable de la police, Marcel Authier.
Dénoncé par son école
Selon son professeur, il a aussi tenu des propos de "solidarité" avec les deux frères djihadistes qui ont attaqué le journal satirique français. "Dans le contexte actuel, le directeur de l'école a décidé de signaler ce qui s'est passé à la police", a précisé le commissaire Authier, en notant qu'il ne s'agit aucunement d'une plainte.
"On a convoqué l'enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de huit ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux", a expliqué le commissaire. L'enfant a été entendu pendant 30 minutes, avant l'audition de son père, civilement responsable.
L'enfant ne connait pas la portée de ses mots
Lorsqu'il a été interrogé par un officier de la police judiciaire, l'enfant n'a pas pu définir ce qu'il entendait exactement par le mot "terrorisme". "Visiblement, l'enfant ne comprend pas ce qu'il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos", déclare le commissaire à l'issue de l'audition. Un détail important que Sefen Guez Guez, l'avocat du "mini-terroriste" s'évertue de mettre en lumière depuis le début de cette affaire. Il donne plus de détails sur son compte Twitter @IbnSalah.