Ce matin dans "L'Invité dans l'Actu", Aline Gonçalves et Cécile Roche, coordinatrice du plan SACHA (Safe Attitude contre le Harcèlement et les Agressions), sont revenues sur les récents cas d’agressions à la seringue en milieu festif, à l’approche des festivals d’été. "Le réflexe sociétal de base est de mettre en doute la parole et les témoignages parce que nous vivons dans ce qu’on appelle une culture du viol qui va minimiser ces violences, les banaliser et faire en sorte qu’elles n’existent pas", assure Cécile Roche.
"Le premier réflexe qu’on devrait avoir, c’est dire 'on va croire les personnes, les témoignages, quelles que soient les informations qu’on puisse avoir, même si on ne comprend pas tout, tout de suite'. Et là, c’est vrai qu’en ce moment, il y a beaucoup plus de paroles et on écoute beaucoup plus tous ces témoignages sur les attaques à la seringue." Et pour que ces témoignages soient encore mieux entendus, le plan Sacha attache une importance particulière à former les organisateurs d'événements.
"Nous attirons l'attention sur l'importance de pouvoir identifier les violences", confie-t-elle. "On ramène aussi le principe que l’impact aura toujours plus d’importance que l’intention. Donc, même si on ne voulait pas blesser quelqu’un, si le ressenti est là, c’est ça qui sera plus important."