La SNCB recommande à ses usagers de ne pas se rendre à la Côte ce dimanche bien que les trains circulent normalement, écrit-elle sur le réseau social Twitter. "Il est possible que l’accès aux villes côtières et plages vous soit refusé par les autorités locales", indique-t-elle.
Blankenberge a annoncé samedi soir que les touristes d’un jour seraient interdits sur le territoire pour la journée de dimanche, à la suite d’une bagarre générale. La commune d’Ostende a de son côté réitéré son appel à la SNCB de ne plus déployer de trains supplémentaires vers le littoral.
La commune côtière de Knokke-Heist a également décidé de ne plus autoriser les touristes d’un jour sur son territoire jusqu’à nouvel ordre.
"Supprimer des trains va à l'encontre des avis d'experts", note François Bellot
Plusieurs responsables, dont la gouverneure de Flandre-Occidentale Anne Martens, ont demandé à la SNCB de supprimer des trains afin de lutter contre l'affluence. "Samedi, des trains pleins à 115% sont arrivés sur la Côte, a-t-elle déploré. Les trains supplémentaires n'assurent manifestement pas la répartition promise." Contacté par la RTBF, le ministre de la Mobilité François Bellot assure qu'une suppression n'est pas à l'ordre du jour : "ni la SNCB ni le Ministre de tutelle ne peuvent supprimer des trains à leur guise de façon ponctuelle sans raisons valables."
Selon le ministre, "supprimer des trains va à l'encontre des avis du groupe d'experts Corona et des scientifiques qui ont plaidé pour une offre maximale afin de diminuer les risques et permettre un meilleur respect de la distanciation sociale." Il a également rappelé que les images de bagarre à Blankenberge de samedi soir n'étaient pas liées à un problème de mobilité.