"Toutes les maisons de repos ne maltraitent pas leurs résidents", a tenu à souligner vendredi la fédération de l’accueil, de l’accompagnement, de l’aide et des soins aux personnes, Unessa, dans un communiqué. "Le scandale Orpea ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt", selon l’organisme belge.
"Il y a bien plus de maisons et d’institutions d’hébergement pour aînés, en France ou chez nous, dont l’objectif premier est le bien-être de leurs résidents que de moutons noirs", assure Unessa, qui condamne fermement toute forme de maltraitance.
La fédération appelle donc à ne pas faire d’amalgames. "Derrière les amalgames qui frappent sans distinction, il y a des personnes […]. Il leur faut une solide dose de courage et de volonté pour travailler dans un secteur ciblé par des critiques virulentes, intempestives et majoritairement injustes. Sans parler des conséquences de deux années de crise sanitaire particulièrement éprouvantes qu’elles continuent d’endurer. À des degrés divers, ces personnes sont en souffrance. Elles perdent la fierté de travailler en maisons de repos", selon Unessa.