Des clauses de flexibilité avaient été mises en place au plus fort de la crise du coronavirus, qui avait cloué au sol des milliers d'avions. Mais l'activité reprend à présent, et les travailleurs de l'aéroport BSCA ne veulent plus être pénalisés, selon le communiqué.
"Ces avenants avaient été prévus pour faciliter les finances de l'aéroport pendant la crise. Les plannings de réservations sont désormais à nouveau à la hausse, on demande donc de supprimer les avenants", a expliqué Yves Lambot, secrétaire permanent CNE.
Les travailleurs avaient concédé des pertes salariales de 20 à 30% en réduisant leurs horaires de travail, précise-t-il. "Ils ne pourraient pas comprendre qu'on engage des étudiants et des intérimaires alors qu'eux ne peuvent pas reprendre à temps plein."
Le front commun dénonce par ailleurs un manque de transparence de la direction, l'absence d'équité dans l'effort de chômage et le non-respect de certaines obligations légales.
Le préavis déposé jeudi vaut pour une durée indéterminée. Les syndicats attendent une réponse "rapide" de la direction face au personnel qui est "exaspéré", des mots d'Yves Lambot.