Adepte des cadeaux de dernière minute ? La science vous explique pourquoi

Christmas – New Normal

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Par Nesrine Jebali avec Julien Bockiau

Une paire de chaussures, une bougie, une peluche ou encore des produits de beauté… Vendredi encore, à quelques heures à peine du réveillon, les centres commerciaux étaient noirs de monde. Et en cause, sans surprise, les achats de dernières minutes. Mais pourquoi s’y prendre si tard ? Les scientifiques ont une réponse.

Dans notre société, il existe deux types de personnes : celles qui adorent le shopping de Noël et puis, celles qui détestent.

Et oui, pour certain réaliser des achats de Noel ne procure aucun plaisir. C’est même un véritable cauchemar. Ces personnes en question préfèrent alors remettre cette activité au lendemain. On appelle ça : la procrastination.

Procrastiner libère de la dopamine

"Ce sont des personnes qui pensent que demain, ce sera plus facile. Et bien non, c’est aujourd’hui que c’est plus facile. Parce que demain, c’est comme une montagne qui s’accumule d’anxiété, de stress. Le faire nous permettrait de diminuer le stress", explique Chantale Lemaire, psychologue et hypnothérapeute.

Et d’ailleurs, procrastiner provoque de la satisfaction et libère de la dopamine dans le cerveau, le neurotransmetteur du plaisir.


►►► À lire aussi : La procrastination : pourquoi remettre à demain et comment arrêter ?


La peur de l’échec

Une autre raison de reporter à chaque fois ses achats en dernière minute s’explique par la peur de l’échec. Offrir un cadeau, c’est également risquer de décevoir ses proches.

Pour Michel Hanssen, professeur au département de psychologie à l’ULiège, la peur de ne pas trouver le cadeau adapté est une source de stress et ne motive en rien les achats de Noël anticipés : "Si la personne a une motivation, possède une idée de cadeaux, elle va y aller. Mais à l’inverse, si la personne stresse de ne pas trouver le cadeau idéal ou pense à des expériences négatives passées. Ça peut inhiber le comportement et ça agir comme un frein l’action".


►►► À lire aussi : L’échec peut-il être positif ?


Et enfin, attendre le dernier moment pour les spécialistes serait également une manière de résister à la pression sociale liée aux fêtes de fin d’année.

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