La fiscalité dans ces deux régions incitent moins à l'achat d'une voiture verte pour le particulier ou l'indépendant, étant donné que le principe pollueur payeur ne s'applique pas, comme le souligne Yasmine Lamisse.
Ces deux régions taxent encore en fonction de la puissance des véhicules. On ne tiendra d'ailleurs compte, pour les voitures hybrides, que de la puissance du moteur thermique pour calculer la taxe.
Cependant, elle rappelle ce bémol, qui est la réduction de la tmc pour les voitures 100 % électrique avec un montant minimum de 61,50 € dans ces deux régions (taxe identique aux véhicules de faible puissance de 0 à 8 CV). C'est un petit avantage qu'il ne faut pas oublier.
La taxe annuelle de circulation et la taxe éco-malus resteront également plus faibles (en Wallonie, si on émet très peu de CO2, la taxe éco-malus ne sera pas due), comme le souligne Olivier Duquesne.
Maître David Haverbeke rappelle que le Fédéral et l'Europe ont aussi mis en place des nouvelles mesures qui vont inciter, notamment, et dans un premier temps, les sociétés à utiliser de plus en plus de voitures vertes.
Dans les 3 régions, si vous achetez une voiture de société plus verte (càd électrique et rechargeable, hydrogène ou autre avec 0 gr d'émission de CO2 au km), vous pourrez bénéficier d'une déduction fiscale à 100 %.
Dès 2026, le Fédéral a mis en place cette possibilité de déductibilité fiscale pour les voitures de société, qui sera réservée uniquement aux voitures émettent 0 grammes d'émission de CO 2 au km.
Par contre, pour le particulier (ou pour l'indépendant) qui souhaite acheter une voiture verte, contrairement à la France, au Luxembourg et à d'autres pays européens, qui offrent des belles primes à l'achat de voitures vertes, la Belgique n'offre pas ce genre de primes équivalentes à l'achat.