Les mouvements de jeunesse en été dans une ville, ça génère de la vie et de l’activité économique. La motivation de la commune de Braine-le-Comte n’est donc pas complètement désintéressée. Mais peut-elle encore convaincre ?
Quand on pense camps scouts, on ne pense pas forcément à Braine-le-Comte. Pourtant, la commune veut faire de son territoire une terre d’accueil pour mouvements de jeunesse. Elle vient d’envoyer un courrier à ses 150 agriculteurs pour les convaincre d’héberger des groupes de jeunes l’été prochain. Jusqu’à ce jour, aucun d’eux n’a encore répondu favorablement. Pourtant, le propriétaire de prairies ou de bâtiments peut gagner un loyer en accueillant des jeunes. Entre 1 euro et 1,50 euro par personne par jour en prairie et entre 2,5 euros et 3,5 euros dans un bâtiment.
Cet avantage semble avoir séduit quelques propriétaires en Wallonie. Globalement, la situation s’améliore. De 17.000 jeunes, 200 groupes, en recherche de lieu de camps, il y a encore deux mois, les chiffres ont été divisés par dix aujourd’hui.
Three young, Weblo Boy Scouts standing near a teepee at a camp in Colorado. © Tous droits réservés
Retrouvez "On n’est pas des pigeons" du lundi au vendredi à 18h30 sur la Une et en replay sur Auvio.
Pour plus de contenus inédits, rendez-vous sur notre page Facebook et sur YouTube.
Vous souhaitez contacter Pigeons ?
Vous avez une question ? Face à une incompréhension ? Une arnaque à dénoncer ? Que vous soyez victime ou juste témoin, écrivez-nous à sospigeons@rtbf.be ou en complétant le formulaire ci-dessous.
