Les délégués réunis à Nairobi pour préparer la COP15 biodiversité se quitteront dimanche soir après six jours de travail acharnés, mais les progrès restent minimes à moins de six mois de la tenue de cette COP cruciale.
Cette réunion à Nairobi devait permettre d'aplanir une partie des différends entre les 196 membres de la Convention pour la diversité biologique (CDB) de l'ONU, qui négocient depuis plus de deux ans un cadre mondial visant à mieux protéger d'ici 2050 la nature et ses ressources indispensables aux humains.
Mais les progrès ont été lents, regrettent des ONG comme certains délégués.
La majeure partie du temps a servi à des chamailleries techniques, laissant les décisions majeures irrésolues et repoussées à la COP
"La majeure partie du temps a servi à des chamailleries techniques, laissant les décisions majeures irrésolues et repoussées à la COP", se désole Brian O'Donnell, directeur de Campaign for Nature, auprès de l'AFP, appelant ministères de l'Environnement et chefs d'Etat et de gouvernement à "sauver ce processus".
Les délégations ont passé des heures à discuter des formulations ou à vouloir introduire de nouveaux éléments dans le texte en négociation, déplorent des observateurs, alors que la session de Nairobi était prévue pour rapprocher les points de vue et épurer le texte.