Sur le millier d’instruments fabriqués par Antonio Stradivari, 696 sont arrivés jusqu’à nous. Parmi eux, 63 violoncelles. Dont le De-Munck-Feuermann de 1730.
L’oeuvre d’un homme au crépuscule de sa vie.
Longueur : 74,6 cm
Plus petite largeur : 32,7 cm
Plus grande largeur 41,9 cm
Le dos, composé de deux pièces d’érable italien, est marqué d’un léger noeud. La table d’harmonie, composée quant à elle de trois morceaux de sapin, est d’un grain plus régulier. Le vernis, de texture épaisse, est de couleur marron clair. Enfin, on note également deux taches sur la partie supérieure de la table.
Cet instrument, a traversé trois siècles. Il a connu la révolution française et les attentats du World Trade Center. Les guerres, les krachs, les crises, les catastrophes, les génocides, les pandémies. Et toujours, dans le chaos du monde, il a continué de produire de la beauté.
Parce qu’il ne sait faire que cela.
Parce que produire de la beauté est sa seule mission.
Peut-être devrions-nous prendre exemple sur lui.