Concernant les hivers, ce qui devrait s’observer avec le réchauffement global de notre planète c’est une augmentation des quantités et de la fréquence des pluies intenses et une raréfaction des épisodes neigeux. Il sera toujours possible d’observer des chutes de neige en Belgique mais celles-ci seront progressivement beaucoup plus rares. En revanche lorsque celles-ci s’observeront, les quantités de neige seront souvent importantes.
Le risque d’inondations sera plus élevé compte tenu d’une part du renforcement du régime des pluies mais aussi avec l’augmentation du niveau des mers. Le risque de vagues submersions sera plus grand. Les digues littorales et les systèmes de retenues des eaux de la mer et de l’estuaire de l’Escaut seront beaucoup plus souvent sollicitées qu’actuellement car soumises aux assauts de la mer. En cas de rupture d’un de ces systèmes de retenue, les risques d’inondations importantes dans des zones comme les Polders seront évidemment au programme.
L’augmentation des températures que nous subirons provoquera d’autre part des modifications dans les mers et les océans. En effet ces systèmes marins connaîtront une acidification avec des conséquences importantes sur la vie sous-marine. Les températures plus élevées impacteront les espèces. Ainsi en mer du Nord nos crevettes grises chercheront des eaux plus froides.
Des apparitions de nouvelles maladies iront également de pair avec un réchauffement. Le déficit en nombre de jours de gel favorisera aussi une prolifération plus importante des nuisibles. Les tiques par exemple seront beaucoup plus nombreuses et présentes durant une plus longue période qu’actuellement. La maladie de Lyme aura donc davantage de champ libre. Au niveau de notre flore, les arbres que nous connaissons dans nos forêts auront pour certains d’entre eux, beaucoup de mal à se reproduire à l’état naturel.
Le nombre de parasites susceptibles de les attaquer sera plus élevé. Ainsi le hêtre, déjà impacté actuellement pourra difficilement à l’avenir proliférer naturellement en nos régions. L’agriculture sera évidemment impactée par les modifications climatiques. Nos futurs étés risquent de connaître des périodes caniculaires plus régulières et plus longues également avec les inconvénients que cela représente sur l’agriculture. Par exemple la qualité de nos pommes de terre devrait être impactée. Une augmentation de la température dans une région c’est aussi l’apparition de nouvelles espèces végétales ou animales qui, débarquant dans un milieu non préparé (sans prédateur), pourront avoir des comportements invasifs nuisibles pour notre flore et notre faune et donc pour l’équilibre des écosystèmes de chez nous et de la biodiversité.