Cet article est basé sur les données du Cleiss (Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale), un organisme officiel français qui récolte des informations sur les différentes législations sociales à destination des personnes intéressées par une carrière internationale, ces données datent d’octobre 2021.
Premier constat : la législation évolue à des rythmes différents et va vers un allongement de la carrière professionnelle. C’est une réponse annoncée au vieillissement démographique, qui pèsera sur le financement du système des retraites. Si en France et en Norvège on peut partir dès 62 ans à la retraite, dans la majorité des pays européens, c’est plutôt vers 65 ans. Mais dans plusieurs Etats, comme en Belgique, c’est à 67 ans : c’est le cas notamment pour la Grèce, l’Islande ou l’Italie.
Des différences entre femmes et hommes
Si en Belgique l’âge de départ à la retraite est le même pour les femmes que pour les hommes, il en va différemment en Autriche, en Croatie, en Lituanie, en Pologne, en République tchèque, en Roumanie et en Suisse. Dans ces pays, les travailleuses peuvent partir plus tôt que les travailleurs. Mais il faut remarquer que les femmes sont quelquefois amenées à prendre leur retraite plus tôt parce que leur pension est moins élevée que celle des hommes.
Dans un certain nombre de pays, l’âge de départ à la retraite dépend du nombre d’années pendant lesquelles le travailleur a cotisé. En Allemagne, il faut l’avoir fait pendant 45 ans alors qu’au Portugal ou en Grèce 40 ans suffisent. Cela peut dépendre aussi de l’année de naissance.
Toutes les données compilées par le Cleiss en janvier 2022 sont à retrouver ici.