Outre la sécurité routière, cette absence de voitures a d'autres effets bénéfiques. Ainsi, contrairement aux idées reçues, l'absence de voitures ne nuit pas du tout à la fréquentation des commerces locaux.
Après avoir réduit le nombre de voitures en centre-ville, la fréquentation des boutiques aurait ainsi progressé de près de 10%.
Selon la municipalité, la baisse significative du trafic automobile et de la pollution qui va avec a aussi un effet positif sur l'immobilier, avec une demande de plus en plus forte des particuliers pour venir s'établir dans ces quartiers.
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Le phénomène n'est pas propre à Oslo. De plus en plus de villes européennes, de Barcelone (Espagne) à Milan (Italie) en passant par Paris, cherchent à développer les zones privées de voitures.
Toutefois, l'objectif n'est pas non plus de faire disparaitre totalement la voiture de la ville. La Norvège est ainsi pionnière dans la promotion et les aides à l'achat de véhicules électriques. Ses infrastructures permettent à Oslo d'accueillir déjà énormément de voitures électriques, ce qui permet aux personnes âgées ou handicapées de se déplacer facilement selon leurs besoins.
Par ailleurs, la Norvège sera en 2025 le tout premier pays à interdire la commercialisation de nouveaux modèles à moteurs thermiques.