Face à l’ampleur du phénomène, le Warehouse Project a mis en place un système de notification via son application pour alerter les détenteurs des drogues analysées par Mandrake en cas de danger important mais aussi toutes les personnes présentes à l’événement durant lequel les substances illicites ont été saisies.
Cette application contient également des informations spécifiques comme les horaires de passage des DJ participant à la soirée afin d’inciter un maximum de fêtards à la télécharger. Cette initiative semble porter ses fruits puisqu’elle avait été téléchargée plus de 117.000 fois deux semaines après son lancement, en septembre, d’après le Sunday Times.
Le Warehouse Project se défend toutefois d’approuver ou d’encourager la consommation de stupéfiants durant ses soirées. Il revendique une démarche pragmatique et préventive, comme en témoigne la présence de volontaires de l’organisation à but non lucratif W.E.L. Safe à chacune de ses soirées. "Toute personne qui dit organiser un événement de grande envergure, qu'il s'agisse d'une boîte de nuit ou d'un festival, et qui dit : "Eh bien, il n'y a pas de drogue ici", est soit stupide, soit en train de mentir. Les drogues sont là, alors nous devons en parler", a déclaré Sacha Lord, cofondateur du Warehouse Project, au quotidien anglais.