La criée aux fleurs de Bruxelles bat son plein ces jours-ci, et les prix s’envolent, particulièrement pour les roses. Il faut dire que la culture des fleurs est gourmande en énergie : il faut du gaz pour chauffer les serres, de l’électricité pour prolonger artificiellement l’ensoleillement journalier… Autant dire que les factures gonflent pour les fleuristes, et qu’ils les répercutent dans leurs tarifs. "C’est quand même bien que les clients comprennent pourquoi certaines fleurs ont augmenté, explique Charlotte Bartholomé, fleuriste à Meslin-l’Evêque (Ath). On est aussi victimes de ces prix qui augmentent."
►►► À lire aussi : Les prix du lithium et du nickel atteignent un nouveau pic
Sans compter que dans un mois presque exactement, c’est la Saint-Valentin, célébrée en Belgique comme dans le monde entier. Les roses rouges vont être très demandées… "Il ne faudrait pas que les clients croient que c’est nous, parce que c’est bientôt la Saint-Valentin, qui allons gonfler les prix, parce que ce n’est pas le cas", assure Charlotte Bartholomé.
D’ailleurs, il y a des alternatives, rappelle Koen Van Maldere, directeur de l’Union royale des fleuristes : "les fleuristes sont très créatifs, il y a toujours moyen de trouver de beaux bouquets, un peu plus mélangés, avec d’autres fleurs, des fleurs de saison, plutôt qu’avec seulement des roses. Il y a un bouquet pour tout le monde et pour chaque budget."