Le ski n'a pas échappé au choc de la pandémie et avec les nouvelles mesures de confinement prises à l'automne à travers le continent, l'horizon reste bouché.
La fermeture de presque toutes les stations à la mi-mars a entraîné "une perte de fréquentation d'un peu moins de 20% en moyenne" sur la saison, calcule M. Vanat. Soit entre 1,5 et 2 milliards d'euros pour des pays comme l'Autriche et la France.
"Quand on nous a annoncé la fermeture, nous avions 20.000 personnes qui venaient d'arriver dans la station", sans compter les milliers de saisonniers, se rappelle Vincent Lalanne, directeur de l'office de tourisme de Val Thorens, plus haute station d'Europe. "Nous avons perdu gros mais nous avons su nous adapter."
"La seule obsession est d'avoir le moins de congestion possible. Comme nous travaillons en milieu hostile, nous avons l'habitude de gérer l'exceptionnel, ce qui ne nous empêche pas d'être très vigilants pour que tous les protocoles soient respectés", témoigne Sandra Picard, directrice RSE du géant du secteur, Compagnie des Alpes. Selon elle, cette crise "sert aussi de miroir grossissant" en matière d'environnement.