Alors que le cyclo-serrurier croise de plus en plus de professionnels juchés sur leurs engins, le concept fait également son chemin dans le secteur de la livraison. A Anderlecht, Urbike réceptionne des colis pour les pharmacies, pour les libraires, ou encore coiffeurs. Mais aussi pour les particuliers, qui seront livrés partout en ville à la force des mollets de son équipe.
Aujourd’hui, le dernier kilomètre peut coûter jusqu’à 50% du prix total.
Le dernier kilomètre devient plus efficace, plus vert, et moins cher, souligne Renaud Sarrazin, cofondateur d’Urbike: "Aujourd’hui, le dernier kilomètre peut coûter jusqu’à 50% du prix total."
Les livreurs connaissent la ville comme leur poche, se faufilent partout, y compris dans le piétonnier ou des endroits difficilement accessibles aux camions ou camionnettes. Ils ne restent pas coincés dans les bouchons, quel que soit le moment de la journée, et ne génèrent pas de CO2.
Le système a ses limites, en termes de poids et de dimensions, mais les livreurs – cyclistes peuvent transporter des colis jusqu’à 30 kilos le paquet, quand leur cargaison peut atteindre plus de 200 kilos de marchandises. Une capacité de chargement qui peut concurrencer des petits véhicules utilitaires. Même la grande distribution est séduite. Urbike permet d’achalander quotidiennement des petits points de vente du centre-ville qui ne disposent pas de stock.