Entre le 15 et le 23 mai, un total de 67 cas de variole du singe acquis dans l’UE ont été signalés dans neuf États membres de l’UE (Autriche, Belgique,France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Suède), rapporte l’ECDC, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
Dans une précédente version de cet article, nous vous parlions de 85 cas recensés dans huit Etats membres. Il s'agissait des données fournies par l'ECDC. Le Centre européen a ensuite envoyé un rectificatif des chiffres et fourni les données que vous trouvez ci-dessus.
Identifier, gérer, rechercher les contacts et notifier
Dans une évaluation rapide des risques publiée aujourd’hui, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recommande aux pays de l’UE/EEE de se concentrer sur l’identification, la gestion, la recherche des contacts et la notification rapides des nouveaux cas de variole du singe. Les pays doivent également mettre à jour leurs mécanismes de recherche des contacts, la capacité de diagnostic des orthopoxvirus (la famille de virus dont fait partie le "monkeypox"), et revoir la disponibilité des vaccins antivarioliques, des antiviraux et des équipements de protection individuelle pour les professionnels de la santé.
D’après l’ECDC, les cas humains de variole du singe actuellement diagnostiqués concernent principalement des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, ce qui suggère que la transmission peut avoir lieu au cours de relations intimes. La transmission peut se faire par contact étroit des muqueuses ou de la peau non intacte avec du matériel infectieux provenant des lésions, ou par de grosses gouttelettes respiratoires lors d’un contact prolongé en face-à-face.