" Au troisième top, il sera quatorze heures, trente-six minutes, vingt secondes ". Cette voix, nous la connaissons tous, ou presque. C’est celle de l’horloge parlante. Les appels téléphoniques y sont actuellement beaucoup moins nombreux qu’il y a quelques années, mais elle enregistre toujours des pics au moment du changement d’heure. Ce sera certainement le cas encore ce week-end avec le passage à l'heure d'hiver.
C’est en 1941 que commence l’histoire de l’horloge parlante en Belgique. Pour suivre la tendance de l’évolution technologique d’autres pays européens, la Régie des Télégraphes et des Téléphones (RTT, ancien nom de Belgacom/Proximus) décide d’automatiser le service et de confier cette tâche à une machine. Il suffisait donc de téléphoner à un numéro spécifique pour connaître l’heure exacte.