Et le sociologue de détailler : "D’abord, il faut pouvoir agir sur le niveau juridique, sur le niveau du droit. C’est important parce que dans des États de droit, ça reste un levier majeur. Il faut en appeler à la responsabilité des élites, des dirigeants politiques, des dirigeants économiques. On doit pouvoir placer les élites face à leurs responsabilités devant des crises profondes, quelles qu’elles soient. Et on doit en appeler à des mobilisations collectives, des mobilisations qui refusent toutes formes de violence dans les discours ou dans les actes, qui refusent aussi bien les insultes, les agressivités ordinaires ou les saccages, mais qui en même temps mobilisent une communauté, une société. Cette mobilisation est fondamentale".
Il faut en appeler à la responsabilité des élites, des dirigeants politiques, économiques
Et il ne faut pas, selon lui, sous-estimer "la conscience intime, morale": "Chaque être humain est concerné par la non-violence. C’est ça le message de Gandhi, c’est que personne n’en a fini avec la façon dont il conçoit sa propre vie pour essayer de la mettre en accord avec un idéal non-violent".