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5 artistes belges qui font le printemps sur Jam

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Par Diane Theunissen via

Cette année, si la saison des amours est plutôt née sous le signe de la drache que des spritz en terrasse, elle n’en est pas moins riche en musique : entre des petites pépites signées K-ZIA, King Viktor, JAZMYN, Dan San ou encore asia, les jolies sorties pleuvent et pleuvent encore. Pour remettre un peu de soleil dans vos oreilles, Jam vous dresse la liste de ses coups de cœur du moment, toustes made in Belgium.

K-ZIA

Jam Sessions

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Vous l’avez peut-être aperçue sur la scène des Aralunaires le week-end dernier, ou encore en captation live à l’entrepôt d’Arlon ? Une chose est sûre : K-ZIA a la niaque, et ça se voit. Sur son titre “Rise” tout juste sorti du four, la chanteuse bruxelloise installée à Berlin lève le voile sur sa vulnérabilité et laisse transparaitre ses émotions les plus profondes. Mêlée aux lignes de basse groovy et aux mélodies dignes des meilleurs hits nineties, sa voix grave et ancrée nous emmène tout droit vers le soleil.

King Viktor

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Avis à toustes les fans de dreampop ici présent·es : la dernière pépite du moment s’appelle King Viktor, et c’est brillant. Depuis leur fief bruxellois, le duo formé de Tom Stokx et Arno De Ros nous propose une musique addictive au croisement entre l’indie rock, l’alt-pop et le shoegaze. Infusé aux atmosphères planantes de Slowdive, Radiohead ou encore My Bloody Valentine, ce projet tout frais ne tient pour le moment que sur un morceau, le super catchy “Riptide” sorti il y a quelques jours seulement. Fruit d’une collaboration avec un certain Joachim Liebens, leader, guitariste et chanteur de The Haunted Youth, ce morceau est la pièce manquante de votre BO des vacances et finira à tous les coups dans votre playlist soleil et tropiques. 

JAZMYN

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Finaliste de la dernière édition du fameux Concours-Circuit, JAZMYN nous replonge dans son univers néo-soul sirupeux, sensuel et ultra groovy avec “I Don’t Buy It”, son premier single de l’année. Et quelle claque ! Sur ce titre, la chanteuse et véritable queen des harmonies mêle voix rauques et mielleuses, riffs de guitare, basses chaleureuses et une ligne de piano à couper le souffle pour nous envoyer sur la terrasse d’un gaz club un soir d’été, lunettes de soleil vissées sur le nez. Pour l’occasion, elle a enregistré avec son band une version live du morceau, sous le bel objectif de Diana Vos. Pas mal, non ?

Dan San

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Sept ans après la sortie de Shelter, les liégeois de Dan San reviennent en grandes pompes avec un troisième album très attendu, Grand Salon. Au menu : 12 morceaux entre chien et loup qui naviguent à contre-courant, mêlant à la perfection les sonorités boisées et les ambiances célestes, plus électriques. Un combo qui fonctionne à merveille, surtout sur le titre “No one in the house”, véritable balade électro aux couleurs nostalgiques, dont les nappes de synthétiseurs sont diluées dans les voix bleutées des deux chanteurs. 

asia

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Guitare électrique et voix organique : un combo qui a toujours fait ses preuves, quoi qu’on en dise. Une formule humaine et sublime qui résonne particulièrement dans la musique de asia, la jeune bruxelloise qui dévoilait il y a quelques semaines son tout premier album, le ténébreux Metamorphosis. Fender Telecaster sous le bras, elle nous livre une collection de chansons douces-amères, parfois légèrement hantées, qui traversent les fenêtres et s’attardent sur le balcon, à la recherche de lumière. Son titre “Change” a particulièrement attiré mon attention, rappelant à la fois Kids With Buns, Sophie Jamieson et Julia Jacklin.

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