Des tests salivaires gratuits et anonymes seront proposés à partir de ce lundi, chaque semaine, aux 30.000 étudiants et professeurs du campus de l'Université de Liège. Certainement une première à cette échelle en Europe.
Fabrice Bureau, vice-recteur à la recherche, reconnaît que cette campagne de dépistage du coronavirus demande "une logistique difficile" mise en œuvre pendant deux mois. "Il faut en effet pouvoir toucher les 30 000 personnes de l’Université de Liège. Ça se fait grâce à des stands de distribution de kits de prélèvements salivaires qui sont répartis dans 35 endroits dans l’université", explique ce dernier dans Matin Première.
Les tests salivaires sont moins fiables que les tests nasopharyngés (avec introduction d’un écouvillon dans le nez). Mais l’ULiège assume son choix. Grâce aux tests salivaires, l’université annonce pouvoir déceler beaucoup plus de cas.
Il vaut mieux une méthode moins sensible pour du testing de masse
"C’est moins sensible effectivement", reconnaît Fabrice Bureau. "On ne nie pas le fait que ce soit moins sensible. Mais paradoxalement, il vaut mieux une méthode moins sensible pour faire du testing de masse puisque la méthode moins sensible est applicable à plus de gens."