Le 4e volet de Rocky est sans conteste celui de l’apogée pour le célèbre boxeur américain. Stallone au sommet de son art. Autour de Cindya Izzarelli, Ayrton Touwaide, Frédéric Gimello-Mesplomb, professeur des Universités en sociologie du cinéma et de la culture et Boris Szames, journaliste à SO FILM et rédacteur en chef à Gone Hollywood, se penchent sur les recettes de ce film culte.
Rocky Balboa, le boxeur le plus célèbre du cinéma, n’a définitivement peur de rien. En 1985, il défie l’adversaire communiste sur le ring ! Alors que la guerre froide entre dans une nouvelle phase polaire, Sylvester Stallone politise la série de films qui a fait de lui une superstar. Rocky IV est un film génial dans ses excès, dans son discours patriotique et dans ses outrances kitschs. Mais comment résister à ce divertissement qui respire plus les années 80 que toutes les saisons de Stranger Things réunies ?
"Il n’est pas exempt de défaut mais il est vraiment le symbole de cette réussite qu’est la saga des Rocky" estime Frédéric Gimello-Mesplomb, également auteur de l’ouvrage Le cinéma des années Reagan – Un modèle hollywoodien ?.
"Il est tellement mauvais qu’il en devient très intéressant et magnifique. C’est un film qui porte les stigmates de son époque mais qu’on a un peu trop vite catalogué comme une œuvre de propagande" ajoute Boris Szames.
Alors ce film est-il meilleur que ses prédécesseurs ? La preuve en 3 arguments.