Il suffisait de voir l’attitude de Noa Lang, allongé face contre terre après la rencontre, pour comprendre la déception de l’ensemble des Brugeois ce samedi soir. En déplacement à Westerlo, poil à gratter émérite de Pro League depuis des mois, les Blauw&Zwart ont beaucoup tenté (22 tirs, 10 cadrés) mais rentrent finalement frustrés, incapables de marquer le moindre but (0-0).
Un partage qui, d’un point de vue purement mathématique, permet provisoirement aux Brugeois de retrouver le Top 4 mais qui pourrait leur coûter cher dès demain. En cas de victoire contre une équipe de Malines en roue libre, Gand pourrait en effet repasser devant et prendre deux points d’avance… à une journée de la phase classique.
Cela s’annonce donc terriblement compliqué pour ces Brugeois qui pourraient voir les PO leur filer sous le nez pour la 1e fois depuis l’instauration de ces mêmes play-offs. La faute, ce samedi soir en tout cas, à un manque criant d’efficacité et de réalisme. Brugeois le plus remuant et incisif, Noa Lang a tenté, à de multiples reprises de semer la zizanie dans la défense campinoise, mais il s’est souvent heurté à un Sinan Bolat des très grands soirs et impérial entre les perches.
Et quand le gardien de Westerlo était battu, c’est le VAR qui est intervenu pour annuler un but de Ferran Jutgla, estimant que le ballon n’avait pas entièrement franchi la ligne. Frustrant dénouement, à l’image de l’ensemble d’une saison au goût d’inachevé pour les Brugeois. "Le Club de Bruges n'appartient pas aux PO2 (sic). Mais la situation est comme elle est. Je ne sais pas quoi vous dire de plus. On est tous déçus. On va essayer de jouer le dernier match à fond" expliquait très laconiquement Clinton Mata à Vincent Langendries.