19 ans. Cela faisait 19 ans que la Belgique attendait une finale de double messieurs à Roland-Garros. Près de vingt ans après l'exploit d'Olivier Rochus et Xavier Malisse, vainqueurs surprises du majeur parisien, Joran Vliegen et Sander Gillé tenteront d'imiter leurs compatriotes.
Benjamin Deceuninck a tendu le micro à Olivier Rochus, qui se remémore cette folle édition de 2004. "J'en garde de magniifiques souvenirs, j'ai l'impression que c'était hier ! Je n'ai pas l'impression que c'était il y a 19 ans. C'est magnifique d'avoir deux Belges en finale. Ils ont un coup à jouer contre Ivan Dodig et Austin Krajicek, ce sera très ouvert. Ils ont une bonne chance d'aller au bout. Il y aura beaucoup de pression mais ils n'ont rien à perdre. J'espère qu'il y aura beaucoup de Belges pour les supporter".
Contrairement à la paire néerlandophone, Malisse et Rochus avaient surpris en s'imposant dans une discipline qui n'était pas leur spécialité. "Ce n'était pas notre 'boulot', mais on adorait jouer dans cette catégorie. Pour eux, c'est différent donc c'est magnifique. C'est pour cela qu'ils jouent et qu'ils font autant de sacrificies. C'était difficile en simple pour eux donc ils se sont mis au double et se retrouver en finale de Grand Chelem est le graal ultime. Il faut qu'ils profitent".
"Gagner un Grand Chelem, ça marque les gens
Avant de conclure. "Gagner un Grand Chelem, ça reste et ça marque les gens. Ma victoire en double à Roland-Garros a marqué plus de personnes que ma carrière en simple, alors que j'y ai réalisé de belles choses. Ce sont les plus gros tournois au monde donc c'est un exploit magnifique".
Les Belges voudront en tout cas terminer leur conte de fées de la meilleure des manières ce samedi en inscrivant leur nom au palmarès du mythique majeur parisien.