Luka Elsner a d’ailleurs débarqué suite à l’éviction de son prédécesseur Mbaye Leye après 10 journées de Pro League. Le bilan du Sénégalais n’était alors pas glorieux. Après avoir redressé le Standard en deuxième partie de saison lors de la saison 2020-2021, Leye est passé à côté de ces play-offs et a débuté la saison 2021-2022 d’une bien piètre manière. Le Standard traînait à la 12e place avec seulement 13 points en 10 matchs. Au total, Leye affiche un bilan de 13 victoires, 5 nuls et 11 défaites pour 44% de victoires.
Dans l’ère Venanzi, seul un entraîneur a terminé avec un bilan négatif en termes de victoires/défaites, le Serbe Aleksandar Jankovic. Avec 9 victoires, 16 nuls et 10 défaites (26% de victoires), l’ancien entraîneur de Malines avait été évincé après un triste bilan d’1 victoire et 8 nuls sur les 15 derniers matchs qui avait empêché les Liégeois de se qualifier en Play-off 1.
Philippe Montanier a failli réussir le triste exploit de ramener un bilan négatif mais a terminé son aventure liégeoise avec 10 victoires, 8 nuls et 10 défaites, soit 36% de victoires. Sa série de 8 matchs sans victoire à la fin de l’année 2020 lui a coûté sa place.
Slavoljub Muslin, le premier entraîneur nommé par Bruno Venanzi en 2015 a, lui, payé son élimination lors des barrages d’Europa League contre Molde et a été remercié après seulement neuf petits matchs pour un bilan de 5 victoires, 1 nul et 3 défaites, soit 55% de victoires.
Son successeur, Yannick Ferrera, a connu un passage à la tête des Rouches en dents de scie. Quelques semaines après son arrivée, le Standard pointe à la dernière place. La deuxième partie de saison est meilleure et son Standard termine 7e. Mais Ferrera est surtout le premier entraîneur à ramener un trophée à Bruno Venanzi en remportant la Coupe de Belgique. Son mauvais début de championnat la saison suivante avec une victoire en cinq matchs aura cependant raison de lui. Au total, l’ancien coach de Saint-Trond affiche un bilan de 19 victoires, 9 nuls et 14 défaites, soit 45% de victoires.
Restent deux entraîneurs qui affichent un bilan plus positif, Ricardo Sa Pinto et Michel Preud’homme. Le Portugais a d’abord connu un début de saison compliqué avant de trouver la bonne carburation et de réaliser des Play-Offs 1 explosifs qui ont amené les Liégeois à la deuxième place après avoir même rêvé de titre. Sa Pinto a également remporté la Coupe de Belgique. Le Portugais affiche un bilan de 22 victoires, 14 nuls et 10 défaites pour un pourcentage de 48% de victoires. Au terme de la saison, les Rouches annoncent la fin de la collaboration d’un commun accord.
Enfin, il reste l’homme qui avait ramené le titre avec 25 ans d’attente en 2008, Michel Preud’homme. Lui qui est resté deux ans avec les pleins pouvoirs. Entraîneur, vice-président et directeur sportif, il avait terminé sa première saison à la 3e place avant de réaliser une deuxième saison plus médiocre, terminant 5e. Au total, il affiche 41 victoires, 20 nuls et 28 défaites. Avec un bilan de 46%, il affiche un bilan un rien moins bon que Sa Pinto.
Dans l’ère Venanzi, Luka Elsner restera donc comme un des mauvais élèves en affichant un des pires bilans chiffrés mais également un classement bien loin des ambitions que doivent nourrir les Rouches. Evidemment, les joueurs ne sont pas les mêmes et les soucis financiers rencontrés par le club ces derniers mois n’ont sans doute pas aidé le Slovène mais en football seul le résultat compte, surtout pour la survie des entraîneurs.